On retient de ce tour d’horizon:
• Les Huiles riches en oméga-3 ne supportent pas la chaleur, et s’utilisent donc à froid.
• On limite notre consommation d’Oméga-6, acide gras insaturé qui favorise les inflammations.
• On mélange les huiles.
• On limite voir on élimine pour notre santé et notre planète: l’huile de soja, de palme, et de tournesol.
Elle contient plus de 60% d’oméga-9, peu d’oméga-6 et de la vitamine E. L’huile d’olive est un essentiel de la cuisine, il n’y a rien de mieux pour faire revenir ses légumes. Si l’on aime son goût, elle peut aussi remplacer le beurre dans le riz ou les pâtes. Pour la vinaigrette, on la coupe avec un peu d’huile de colza ou d’huile de noix pour les oméga-3.
Elle ne comporte pas d’oméga-3 et supporte donc bien la chaleur. Frites ou accras de morue, on utilise l’huile d’arachide principalement pour faire frire nos aliments.
Riche en oméga-9 et oméga-3, elle est bonne pour la santé, mais elle ne supporte pas la chaleur, donc on l’utilise en vinaigrette ou en assaisonnement.
Un peu trop riche en oméga-6. Son rapport est moins bon que celui de l’huile de colza, mais elle possède un gros avantage : son goût. Attention, l’huile de noix ne supporte pas la chaleur, on la conserve à l’abri de la chaleur et du four
Sa composition est globalement la même que celle de l’huile d’olive. C’est une bonne huile, que l’on peut utiliser en vinaigrette ou avec laquelle on peut faire revenir ses légumes. On peut la coupler avec de l’huile de colza pour l’apport en oméga-3.
Elle est riche en acides gras saturés, mais il s’agit de petits acides gras qui apportent de l’énergie assez vite et qui ne représentent pas de danger cardiovasculaire. L’huile de coco ne contient pas d’oméga-3, elle est donc stable à la chaleur.
Huile de pépins de raisin, huile de maïs : ces 3 huiles ne contiennent quasiment que des oméga-6, cet acide gras insaturé qui favorise les inflammations. On limite leur consommation, voire, on les élimine de notre alimentation.
Sa composition n’est pas terrible pour la santé, elle contient peu d’oméga-9 et oméga-3 mais plus de 50% d’oméga-6. L’huile de soja ne se fait pas cuire. On la consomme uniquement de temps en temps et on veille à l’acheter en version bio.
Son prix attractif et sa bonne résistance à la chaleur font d’elle, l’huile préférés des industriels. 50% d’acides gras saturés et peu d’oméga-3, sa composition n’est pas très bonne pour la santé et son utilisation est dramatique pour la planète quand elle n’est pas issue de palmeraies durables. En revanche, l’huile de palme rouge (disponible dans en magasin bio) qui contient de la vitamine E et de la carotène, peut remplacer le beurre.
Elle contient plus de 50% d’oméga-3 mais elle a très mauvais goût. Sa richesse en oméga-3 fait d’elle, une huile que l’on ne cuit pas et que l’on utilise uniquement en vinaigrette. On la couple (1/3 d’huile de lin et 2/3 d’huile d’olive) pour camoufler son goût. L’huile de lin se trouve uniquement en magasin bio et coûte un peu cher.
Elle est très riche en oméga-3 animal, réellement efficace sur le système cardiovasculaire, le moral et la connexion entre les neurones. L’huile de foie de morue contient aussi de la vitamine D (croissance) et de la vitamine A (lutte des infections). Mais elle est particulièrement mauvaise au goût. Il vaut mieux l’ingérer en capsules ou manger un foie de morue sur un toast.
Quant à l’huile d’argan, l’huile de bourrache et l’huile d’amande douce, on favorise leur usage externe. Elles font partie des ingrédients chouchous des marques cosmétiques.
Source : https://jusdolive.fr/quelle-huile-de-cuisine-pour-quelle-utilisation/